Pallade Veneta - Prix du pass Navigo en Ile-de-France: "Il y aura un soutien de l'Etat", promet Clément Beaune

Prix du pass Navigo en Ile-de-France: "Il y aura un soutien de l'Etat", promet Clément Beaune


Prix du pass Navigo en Ile-de-France: "Il y aura un soutien de l'Etat", promet Clément Beaune
Prix du pass Navigo en Ile-de-France: "Il y aura un soutien de l'Etat", promet Clément Beaune / Photo: Eric PIERMONT - AFP/Archives

Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a assuré mardi qu'"il y aura(it) un soutien de l'Etat" à Ile-de-France Mobilités (IDFM) afin d'éviter la hausse de 20% des tarifs des transports publics franciliens envisagée par l'institution régionale si le gouvernement ne fait pas un geste.

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"Oui il y a des discussions, et oui l'Etat aidera pour 2023", a affirmé M. Beaune sur RTL.

"Il y aura un soutien de l'Etat pour que les usagers soient mieux protégés. (...) Ma responsabilité de ministre des Transports, c'est d'aider la région pour aider les usagers", a-t-il déclaré, rappelant que les tarifs sont "fixé(s) par la région, qui a cette compétence".

A cet égard, M. Beaune fait un amalgame entre la région Ile-de-France et IDFM, autorité organisatrice associant la région aux départements, les deux institutions étant présidées par Valérie Pécresse (LR).

IDFM doit trouver 450 millions d'euros pour boucler son budget de fonctionnement 2023, qu'elle doit adopter mercredi. Celui-ci ne peut pas être en déficit.

Si le gouvernement ne permet pas à IDFM de trouver de nouvelles formes de financement, les tarifs pourraient augmenter de 20%, menace Mme Pécresse, jugeant elle-même cette solution "inacceptable". L'abonnement mensuel Navigo passerait notamment de 75,20 à 90 euros, et le ticket de métro à l'unité de 1,90 à 2,30 euros.

"Je souhaite qu'il n'y ait pas de hausse significative, parce que je pense que ce ne serait pas soutenable dans la période d'inflation que l'on vit", a commenté Clément Beaune mardi.

Il ne s'est pas avancé sur la forme que prendrait l'aide de l'Etat, notant que les 450 millions d'euros à trouver étaient "le chiffre que donne la région".

Les nouvelles sources de revenus envisagées par Valérie Pécresse, en particulier une augmentation ciblée du versement mobilité - une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 employés -, doivent être approuvées par le Parlement et donc recevoir l'aval du gouvernement.

Dans une délibération qu'elle doit soumettre mercredi au conseil d'administration d'IDFM, l'élue a menacé de suspendre une série de paiements liés à de grands projets pilotés par l'Etat, à commencer par la préparation des Jeux Olympiques et le métro du Grand Paris, si le gouvernement ne fait pas de geste.

L.Bufalini--PV