La cour d'appel de Paris se prononce sur l'assignation à résidence de Pierre Palmade
La cour d'appel de Paris se prononce vendredi sur l'assignation à résidence, contestée par le parquet, de Pierre Palmade, mis en examen pour "homicide et blessures involontaires" après le grave accident qu'il a provoqué sous l'emprise de la cocaïne.
La semaine dernière, le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Melun a décidé d'assigner à résidence l'humoriste de 54 ans. Depuis, il est sous bracelet électronique dans le service d'addictologie d'un hôpital de la région parisienne.
Le parquet, qui avait requis le placement en détention provisoire, a fait appel.
L'audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris débutera à 9H00.
Sollicités par l'AFP, les avocats de Pierre Palmade n'ont pas souhaité s'exprimer.
D'après les dernières informations sur leur état de santé communiquées par le parquet la semaine dernière, le conducteur de 38 ans et son fils âgé de 6 ans sont toujours hospitalisés en réanimation dans un état grave.
La femme de 27 ans, qui était enceinte de six mois et demi avant la perte de son enfant, est elle sortie d'affaire.
Après 48 heures de garde à vue, Pierre Palmade, aux prises depuis des années avec de lourds problèmes d'addictions, a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale.
Dans cette affaire, deux hommes de 33 et 34 ans ont été placés sous le statut de témoin assisté pour "non-assistance à personne en danger".
Ils étaient dans la Peugeot 3008 de Pierre Palmade lorsque celle-ci est entrée en collision avec une Renault Mégane arrivant en face, sur la D372, au sud de la Seine-et-Marne.
Devant la juge d'instruction, ils avaient confirmé s'être enfuis avant l'arrivée des secours et avoir consommé des produits stupéfiants d'après le parquet de Melun.
Depuis, Pierre Palmade est aussi visé par une enquête pour détention d'images à caractère pédopornographique après un signalement effectué auprès des services de police. Le domicile de l'humoriste a été perquisitionné dimanche.
Deux hommes ont été entendus par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM), qui exploite également du matériel vidéo.
U.Paccione--PV