Affaire Palmade: trois dealers présumés de l'humoriste jugés en novembre
Trois personnes soupçonnées d'avoir fourni des stupéfiants à l'humoriste Pierre Palmade, qui, en février, a provoqué un accident de la route en étant sous emprise de cocaïne et drogues de synthèse, vont être jugées en correctionnelle à Melun (Seine-et-Marne) le 20 novembre, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Cette procédure, visant trois suspects âgés de 21, 22 et 31 ans, intervient à la suite d'une enquête annexe, sans lien avec l'accident, précisent ces mêmes sources, confirmant une information du Parisien.
Le 10 février, sur une route départementale de Seine-et-Marne, Pierre Palmade conduisait une voiture qui a percuté un véhicule venant en face. Outre le comédien, l'accident a fait trois blessés graves: un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois et demi.
Celle-ci a perdu son enfant, de sexe féminin, avant un accouchement par césarienne réalisé en urgence.
En garde à vue, Pierre Palmade, en proie depuis des décennies à des problèmes de toxicomanie, a reconnu avoir consommé des produits stupéfiants avant de prendre le volant.
Il a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale.
Les qualifications retenues sont susceptibles d'être modifiées en "blessures involontaires" par la juge au cours de l'instruction après qu'un rapport d'expertise médicale a établi, en septembre, la mort in utero de l'enfant de la passagère qui se trouvait dans le véhicule percuté par celui de l'humoriste.
L'artiste avait été un temps placé en détention provisoire mais sans être physiquement entré en prison: victime d'un AVC deux semaines après l'accident, il avait été hospitalisé.
Depuis début juin, le comédien de 55 ans a l'interdiction de quitter la région Nouvelle-Aquitaine et a l'obligation de fixer sa résidence dans un lieu déterminé.
Son contrôle judiciaire l'oblige à poursuivre ses soins et lui interdit d'entrer en contact avec les victimes et de conduire un véhicule, d'après la même source.
J.Lubrano--PV