Pallade Veneta - La justice française émet un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes, installé à Dubaï

La justice française émet un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes, installé à Dubaï


La justice française émet un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes, installé à Dubaï
La justice française émet un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes, installé à Dubaï / Photo: Christophe ARCHAMBAULT - AFP/Archives

Le tribunal correctionnel de Paris a émis mardi un mandat d'arrêt contre Walid Georgey, alias Maes, un rappeur français installé à Dubaï qui ne s'est pas présenté en personne au procès où il devait comparaître pour des coups de poing datant de 2018.

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"Le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey", a insisté le président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff, pour justifier la décision du tribunal qui "estime que ses excuses ne sont pas valables".

L'avocate de l'artiste, Me Diane de Condé, a répété que le droit permettait au prévenu d'être représenté à son procès et a plaidé pour que le tribunal juge l'affaire en son absence.

"Il n'est pas là pour fuir ses responsabilités (...) Ce n'est pas nécessaire d'émettre un mandat d'arrêt", a-t-elle assuré, détaillant les "raisons professionnelles" qui ont retenu son client à Dubaï où il vit depuis 2020: un "showcase" lundi soir et plusieurs journées d'enregistrement en studio cette semaine.

"On ne loue pas un studio le jour où on doit comparaître devant un tribunal, il savait que sa présence était indispensable", s'est agacée la procureure qui s'est opposée à ce que le tribunal juge le dossier sans lui.

Le procès a été renvoyé au 5 juin 2024 et dans l'attente de l'audience, le tribunal a émis un mandat d'arrêt, conformément aux réquisitions du ministère public.

Maes, 28 ans, qui est libre (sans contrôle judiciaire) doit être jugé pour des violences en réunion ayant entraîné six jours d'ITT (incapacité temporaire de travail), à la sortie d'un studio en septembre 2018 à Paris.

Le rappeur originaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a depuis indemnisé la victime à qui il avait asséné des coups de poings au visage. Le montant de la transaction n'a pas été divulgué.

La victime a depuis retiré sa plainte et ne s'est pas constituée partie civile, ce qui n'éteint cependant pas les poursuites judiciaires à l'encontre du rappeur.

Maes, qui a sorti cinq albums, doit donner un concert à Paris, à Bercy, le 16 février 2024.

M.Romero--PV