A Biarritz, la ville et le monde du rugby offrent un dernier hommage à Federico Martin Aramburu
Le Pays basque et le monde du rugby rendent un dernier hommage à Federico Martin Aramburu, 42 ans, ex-international argentin de rugby et ex-joueur du Biarritz Olympique tué par balles après une altercation dans un bar à Paris, dont les obsèques sont célébrées samedi après-midi à Biarritz.
Un drapeau de l'Argentine et le portrait de l'ex-international (22 sélections), deux fois sacré champion de France avec le Biarritz Olympique (2005, 2006), étaient dressés samedi matin sur le balcon de la mairie.
Un grand écran qui retransmettra la cérémonie a également été installé sur le front de mer face à l'église Sainte-Eugénie, où une forte affluence est attendue pour les obsèques prévues à 14h00.
Une minute d'applaudissements doit aussi lui être dédiée sur tous les matches du Top 14 du week-end, a annoncé la Ligue, tandis que les joueurs du Biarritz Olympique porteront un t-shirt arborant le portrait d'Aramburu lors de leur échauffement et entrée sur la pelouse de Montpellier, où ils se déplacent samedi lors de la 21e journée.
En fin d'après-midi, un moment de recueillement dans l'intimité doit avoir lieu dans un salon du stade du Biarritz Olympique pouvant accueillir jusqu’à 600 personnes.
Le B.O. prévoit une autre marque d'hommage le 2 avril pour la réception de Pau.
Federico Martin Aramburu a été tué par balles le 19 mars au petit matin après une altercation dans un bar-restaurant du centre de Paris, où il se trouvait afin d'assister le soir même au match de rugby France-Angleterre. Il est décédé sur place des suites de ses blessures.
Deux militants d'un groupe d'ultradroite sont soupçonnés d'avoir tiré sur lui.
L'un a été mis en examen pour "assassinat" et écroué et l'autre, le principal suspect, doit bientôt être remis aux autorités françaises après avoir été interpellé cette semaine en Hongrie.
Une jeune femme, soupçonnée de "complicité d'assassinat", a également été écrouée.
Depuis sa retraite sportive, Aramburu, qui avait aussi porté les couleurs de Perpignan et Dax, était resté vivre en famille au Pays basque et avait fondé une entreprise de tourisme.
R.Lagomarsino--PV