Au tribunal, Johnny Depp irrité par le rythme imposé par les avocats de son ex-femme
L'acteur Johnny Depp est apparu souvent irrité lundi par le rythme imposé par un des avocats de son ex-femme, qui l'a régulièrement interrompu et pressé de répondre de façon plus brève, dans le cadre du procès en diffamation qu'il intente contre Amber Heard, suite à une tribune dans laquelle elle l'accusait de violences conjugales.
Le huitième jour d'audience du procès, tenu dans le tribunal de Fairfax, près de la capitale américaine, a été l'occasion de longues passes d'armes entre avocats.
L'équipe juridique de Johnny Depp a largement contesté la pertinence de messages privés, échangés entre l'acteur et ses proches, que la défense a tenté de verser comme preuves au dossier.
Entre autres éléments à charge, Benjamin Rottenborn, qui représente Amber Heard, 36 ans, a présenté au jury divers titres de presse magazine qui détaillaient les abus d'alcool de la star de "Pirate des Caraïbes".
Mariés pendant deux ans, les anciens conjoints s'accusent mutuellement de diffamation lors de ce procès, très suivi et en partie retransmis sur les chaînes d'information américaines.
Alors qu'Amber Heard avait déjà obtenu, en 2016, une ordonnance qui interdisait à son ex-mari de l'approcher à moins de 100 mètres, M. Rottenborn a voulu savoir pourquoi l'acteur avait attendu la publication de la tribune signée par son ex-femme pour porter plainte.
D'un ton las, la vedette a répondu avoir été fatiguée de constater que "son acharnement contre (lui) ne s'arrêtait pas".
Dans le texte, publié en 2018 par le Washington Post, Amber Heard ne citait pas nommément Johnny Depp, mais elle évoquait les accusations de violences conjugales qu'elle avait portées contre son mari en 2016.
La semaine dernière, l'acteur de 58 ans avait assuré avoir "tout" perdu à cause des accusations de violence de son ex-femme, tentant de convaincre les jurés que c'était elle, au contraire, qui portait les coups.
U.Paccione--PV