Un pavé accompagné d'un tract faisant référence à la guerre en Ukraine jeté sur une fenêtre de l'AFP
Un pavé accompagné d'un tract faisant référence à la guerre en Ukraine a été jeté dans la nuit de jeudi à vendredi contre une fenêtre de l'AFP.
Vers 1H40, les agents de sécurité ont constaté qu'une vitre du rez-de-chaussée de l'agence avait été brisée par le jet d'une pierre.
La pierre a été stoppée par la grille de protection interne de la pièce où se trouvait un technicien de permanence. Ce dernier a été choqué, mais n'a pas été blessé.
Cette pierre était emballée d'un tract signé du "Front européen ukrainien" et critiquant l'action du président français Emmanuel Macron dans la guerre russe contre l'Ukraine.
"Macron a menti sur l'envoi d'un contingent français en Ukraine", est-il écrit dans ce tract. Il "a promis aux Ukrainiens un ciel sécurisé par mirage 2000" mais "rien n'a changé !", peut-on encore lire.
Mi-juin, des pochoirs de cercueils accompagnés d'une mention de l'Ukraine avaient été tagués sur la façade de l'AFP, ainsi que sur celle du quotidien Le Figaro. Deux Moldaves ont été interpellés et placés en détention provisoire dans ce dossier.
Cette affaire fait aussi écho à plusieurs autres faits de ce type, dont certains ont connu un fort retentissement médiatique, en lien avec la guerre en Ukraine ou avec celle entre le Hamas et Israël.
Le 1er juin, trois cercueils portant l'inscription "soldats français de l'Ukraine" avaient été déposés au pied de la tour Eiffel. Trois hommes, de nationalité bulgare pour l'un, nés en Allemagne et en Ukraine pour les deux autres, avaient été interpellés avant d'être laissés libres.
Dans la nuit du 13 au 14 mai, des mains rouges avaient été taguées sur le mémorial de la Shoah à Paris et les policiers soupçonnent trois personnes ayant fui à l'étranger.
En octobre, après le début de la guerre Israël-Hamas, des étoiles de David avaient été taguées sur plusieurs façades d'immeubles en région parisienne. Les faits, pour lesquels un couple de Moldaves a été interpellé, ont été imputés par les autorités françaises aux services de sécurité russes (FSB).
A.Saggese--PV