La Grèce et Chypre suspendent le port du masque pour la saison touristique
Le port du masque pour lutter contre le Covid-19 n'est plus obligatoire depuis mercredi dans la plupart des lieux en Grèce et à Chypre où débute la haute saison touristique, très importante pour leurs économies.
Dans ces deux pays méditerranéens, le port du masque reste seulement obligatoire dans les transports publics dans les villes, les maisons de retraite et les hôpitaux.
Le gouvernement chypriote avait déjà décidé la semaine dernière de lever toutes les restrictions dans les aéroports. Les voyageurs se rendant dans l'île n'ont plus besoin de présenter un certificat de vaccination ou un test PCR.
La Grèce avait annoncé de son côté la suspension des restrictions sanitaires à la mi-mai avant l'ouverture de la saison touristique, en vertu "des données épidémiologiques et des recommandations des experts".
Les autorités avaient toutefois indiqué que les précautions prises pour endiguer la pandémie seraient réexaminées au 1er septembre, après la saison estivale.
Le port du masque n'est ainsi plus obligatoire dans les commerces, les banques, les services publics, les aéroports ou les cars interurbains, selon une directive des autorités sanitaires grecques. A l'école et l'université, il restera obligatoire pour les examens de fin d'année.
Les autorités recommandent toutefois le port du masque en cas d'affluence.
Ces dernières semaines, le nombre de décès et de cas d'infection a progressivement baissé en Grèce. Le pays a déploré jusqu'ici 29.800 décès du Covid contre 1.059 à Chypre, qui compte environ dix fois moins d'habitants.
Tous deux sont dépendants du secteur touristique: il compte pour près du quart du produit intérieur brut (PIB) grec, contre environ 15% pour Chypre.
Le ministre chypriote des Transports Yiannis Karousos a indiqué que le trafic des passagers en mai avait atteint 77% du chiffre le même mois en 2019 avant le début de la pandémie, avec une moyenne de 30.000 passagers par jour.
L'année dernière, Chypre avait connu une chute de 51% de son nombre d'arrivées de touristes comparée à 2019, année record qui avait enregistré 3,97 millions de visiteurs.
T.Galgano--PV