Montpellier: le trafic aérien a repris après la sortie de piste d'un avion de fret
Le trafic aérien a repris lundi après-midi à l'aéroport de Montpellier deux jours et demi après la sortie de piste d'un avion de fret et une délicate opération de dégagement de l'appareil accidenté, a annoncé la direction de l'aéroport.
"Deux jours et demi auront été nécessaires à plusieurs centaines d’acteurs (...) pour évacuer le Boeing endommagé et créer les conditions de la reprise" du trafic, a souligné dans un communiqué la société gestionnaire de l'aéroport situé sur le littoral méditerranéen, dans le sud de la France.
Dans l'intervalle, une centaine de vols et "10.000 à 15.000 passagers" ont été impactés par la fermeture de l'aéroport, a indiqué à la presse le patron de cette plateforme aéroportuaire Emmanuel Brehmer.
Lundi, "un premier vol en provenance de Copenhague a atterri à 13H30 (11H30 GMT). Après lui, tous les autres vols non annulés, non délestés ou non déroutés par les compagnies reprendront eux aussi", selon l'aéroport qui voit transiter jusqu'à 197.000 passagers par mois en saison estivale.
"Le ballet des arrivées et des départs a effectivement repris", a confirmé à l'AFP un porte-parole.
Pendant la fermeture, la compagnie aérienne Air France-KLM avait choisi d'acheminer ses passagers en autocar vers l’aéroport de Marseille, à 150 km, tandis que les autres transporteurs ont généralement annulé leurs vols en attendant la réouverture.
L'appareil, un vol régulier de la compagnie West Atlantic transportant du courrier et qui atterrissait chaque nuit à la même heure sur le tarmac de Montpellier, a fini sa route samedi à 02H36 dans l'étang de Mauguio situé en bout de piste, le nez en partie immergé. Les trois personnes qui étaient présentes à bord sont indemnes.
A l'aide de deux grues géantes, il a fallu soulever l'avion, le faire pivoter, puis le tracter jusqu'au tarmac pour le remorquer jusqu'aux abords d'un hangar où il restera immobilisé le temps de l'enquête, selon la direction de l'aéroport.
Il a ensuite été nécessaire d'"ausculter la piste, (pour) être certain que cet incident [n'ait] aucune conséquence matérielle qui pourrait amener à un sur-accident", a également expliqué Emmanuel Brehmer.
L.Guglielmino--PV