Pallade Veneta - Cuba Gooding Jr reconnaît avoir embrassé une serveuse de force

Cuba Gooding Jr reconnaît avoir embrassé une serveuse de force


Cuba Gooding Jr reconnaît avoir embrassé une serveuse de force
Cuba Gooding Jr reconnaît avoir embrassé une serveuse de force / Photo: Johannes EISELE - AFP/Archives

L'acteur américain Cuba Gooding Jr a reconnu avoir embrassé une serveuse de force, a indiqué mercredi son avocat, dans le cadre d'un accord devant un tribunal de New York qui verra d'autres plaintes pénales contre lui abandonnées.

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Star de "Jerry Maguire" et Oscar du meilleur second rôle en 1997, l'acteur de 54 ans a été accusé par plus de 20 femmes d'attouchements sur plusieurs décennies. Il a été poursuivi après les plaintes de trois d'entre elles.

Son avocat, Frank Rothman, a dit à l'AFP que son client avait accepté un accord de plaider-coupable pour l'une des accusations.

"Il a reconnu un chef d'accusation selon lequel il a embrassé une serveuse sans son consentement", a dit M. Rothman. "Toutes les autres accusations ont été rejetées", a-t-il ajouté.

"Dans six mois, s'il évite les ennuis, cette accusation sera retirée et il n'aura pas de casier judiciaire à la fin de tout ceci", a-t-il précisé.

L'avocate Gloria Allred, qui représente la femme non identifiée dans une plainte au civil, a déclaré que les demandes visant à ce que d'autres victimes présumées puissent témoigner dans l'affaire – au motif qu'elles ont fait l'objet d'un comportement similaire – avaient été rejetées par le juge.

Elle a assuré que son cabinet continuerait "de plaider notre affaire au civil contre Cuba Gooding Jr. devant le tribunal fédéral de New York au nom de notre courageuse cliente", et qu'elle espérait "un résultat juste dans le cadre de cette plainte".

Cuba Gooding Jr. s'était fait connaître avec le film "Boyz'n the Hood, la loi de la rue" (1991) avant "Jerry Maguire". Il a récemment incarné O.J. Simpson dans la mini-série "American Crime Story".

L'acteur s'ajoute à une liste de stars du cinéma ou de la musique tombées en disgrâce ou condamnées à la faveur du mouvement #MeToo, notamment avec la chute en 2020 du producteur "roi" d'Hollywood Harvey Weinstein, envoyé pour 23 années en prison, ou avec le procès qui a reconnu coupable le chanteur de R&B R. Kelly d'avoir mis en place un "système" d'exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des mineures.

A.Rispoli--PV