Kate Moss pourrait témoigner dans le procès Depp contre Heard
La top model Kate Moss, compagne de Johnny Depp dans les années 1990, pourrait comparaître mercredi dans le procès très médiatisé intenté par l'acteur, qui accuse son ex-femme Amber Heard de diffamation, ont affirmé lundi les médias américains citant des sources proches du comédien.
La Britannique de 48 ans doit témoigner par visioconférence depuis la Californie, a précisé le quotidien New York Post.
Kate Moss, qui avait été en couple avec la vedette de la saga "Pirates des Caraïbes" entre 1994 et 1997, a été appelée à témoigner par les avocats de Johnny Depp.
Lors de sa déposition le 5 mai, Amber Heard avait décrit une dispute violente avec son mari en mars 2015 et avait évoqué une rumeur selon laquelle Johnny Depp aurait à l'époque poussé l'ex-mannequin dans un escalier.
"J'ai tout de suite pensé à Kate Moss dans l'escalier et je lui ai mis un coup", avait-elle raconté.
Les avocats du comédien espèrent que Kate Moss récuse cette rumeur et décrédibilise le témoignage entier de l'actrice de 36 ans.
Johnny Depp accuse Amber Heard d'avoir ruiné sa réputation et sa carrière en ayant affirmé dans une tribune publiée en 2018 par le Washington Post qu'elle avait subi des violences conjugales deux ans plus tôt, alors qu'ils étaient mariés, sans toutefois citer son nom.
- "Jalousie" -
Il affirme n'avoir jamais levé la main sur une femme et assure que les violences émanaient de sa femme, réclamant 50 millions de dommages-intérêts.
La jeune actrice d'"Aquaman" a contre-attaqué et demande le double, en affirmant que les violences ont débuté dès 2012, un an après le début de leur relation.
Un chirurgien spécialisé, Richard Moore, a récusé lundi les allégations de Johnny Depp, qui affirme avoir eu un bout de doigt arraché en Australie en 2015 par un éclat de verre d'une bouteille de vodka lancée par son épouse lors d'une dispute.
Il n'y avait pas d'éclat de verre sur le doigt touché ni sur la main, a-t-il expliqué.
Un autre médecin, le psychologue David Spiegel, a dépeint la personnalité "narcissique" du comédien, exacerbée par une dangereuse surconsommation d'un cocktail de drogues associées à l'alcool.
Il a évoqué "la jalousie, le brusque changement d'humeur, la difficulté à garder son calme et, à un certain degré, l'acceptation de la violence" supposée de l'acteur.
L'alcool et la cocaïne "augmentent de façon importante le risque de violences conjugales", a affirmé le praticien.
R.Zarlengo--PV