Pallade Veneta - Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde

Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde


Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde
Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde / Photo: Miguel MEDINA - AFP

Le "visage du courage" : la presse internationale et des dirigeants étrangers ont salué Gisèle Pelicot jeudi après la condamnation de son ex-mari à 20 ans de réclusion criminelle, pour l'avoir violée et fait violer par des dizaines d'inconnus dans le sud-est de la France.

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Les 51 accusés ont tous été reconnus coupables jeudi des faits de viols, tentative de viols ou agression sexuelle, écopant de peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle.

La ministre espagnole de l'Egalité, Ana Redondo, a annoncé qu'un nouveau centre d'accueil pour les femmes victimes de violences sexistes dans la région des Asturies (nord) porterait le nom de Gisèle Pelicot.

"Avec courage, vous êtes sortie de l'anonymat pour vous battre pour la justice. Vous avez donné une voix forte aux femmes du monde entier. La honte est toujours du côté de l'agresseur", a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz sur X.

"Merci", affiche en couverture le quotidien allemand Tageszeitung, à côté du visage de Gisèle Pelicot.

Le procès a été couvert par 180 médias dont 86 étrangers. De grands médias comme CNN, le New York Times, la BCC, le Guardian ou la chaîne allemande Deutsche Welle ont couvert le verdict en live.

Gisèle Pelicot est devenue "le visage du courage" pour le New York Times qui décrit la façon dont son image est devenue pour le monde entier le symbole d'un "tournant collectif", comparée au manifestant debout devant les chars de Tiananmen en 1989 ou à la "femme en rouge", symbole du mouvement de contestation de 2013 en Turquie.

C'est "une femme dont le mari a pu réussir à détruire la vie mais qui n'a pas réussi à la détruire", elle, et dont "l'image a "transcendé le procès pour devenir le catalyseur du changement", dit le quotidien américain.

R.Zarlengo--PV