Pallade Veneta - Le Kirghizstan et le Tadjikistan entérinent un accord crucial pour l'Asie centrale

Le Kirghizstan et le Tadjikistan entérinent un accord crucial pour l'Asie centrale


Le Kirghizstan et le Tadjikistan entérinent un accord crucial pour l'Asie centrale
Le Kirghizstan et le Tadjikistan entérinent un accord crucial pour l'Asie centrale / Photo: VYACHESLAV OSELEDKO - AFP

Le Kirghizstan et le Tadjikistan ont signé jeudi un accord frontalier crucial pour la stabilité de l'Asie centrale, après trois décennies de conflits entre ces deux ex-républiques soviétiques notamment pour le contrôle de l'eau.

Taille du texte:

La signature de cet accord par le président kirghiz Sadyr Japarov et le son homologue tadjik Emomali Rakhmon à Bichkek parachève le réchauffement des relations entre ces pays alliés de la Russie s'étant affrontés pour la dernière fois à l'automne 2022.

"A partir de maintenant et pour toujours, la frontière entre le Kirghizstan et le Tadjikistan sera la frontière de l'amitié éternelle", a assuré M. Japarov lors d'une déclaration commune.

Selon son cabinet, cet accord participera au "renforcement de la sécurité, de la stabilité et du développement durable du Kirghizstan et du Tadjikistan, mais aussi de toute l'Asie centrale".

M. Rakhmon s'est lui félicité de cet accord "historique" conclu 33 ans après la chute de l'Union soviétique.

Les deux dirigeants ont par ailleurs annoncé la reprise des liaisons aériennes directes et la réouverture de la frontière fermée depuis mai 2021, soit près de quatre ans.

Fin février, le Kirghizstan avait révélé le contenu de l'accord impliquant un échange de territoires dans ces zones parsemées d'enclaves formées à l'époque soviétique.

Selon un décompte des autorités kirghizes, le Kirghizstan recevra environ 25 kilomètres carrés du Tadjikistan, contre des terres d'une superficie équivalente ou un meilleur accès à des ressources hydriques partagées.

De plus, des routes ont été déclarées neutres et les installations agricoles et énergétiques frontalières devront être utilisées sans entrave.

Cet accord frontalier s'inscrit dans un contexte d'amélioration générale des relations longtemps minées par les rivalités entre les cinq ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan).

Ces dernières années, elles ont tour à tour annoncé des accords frontaliers, qui doivent faciliter les échanges commerciaux et assurer la stabilité de cette région stratégique et riche en ressources naturelles.

L'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), qui comprend notamment la Chine, la Russie, l'Iran, l'Inde et des pays d'Asie centrale, s'est félicitée de la signature de ce traité.

Car la Chine, frontalière de ces deux pays, y est un acteur incontournable et y finance les "Nouvelles routes de la soie", colossal projet d'infrastructures pour désenclaver cette région montagneuse et faciliter le commerce vers l'Europe.

G.Riotto--PV

En vedette

Extension de la chasse au cerf: le gouvernement n'a "pas tranché"

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué vendredi n'avoir "pas tranché" sur une possible extension de la période de chasse au cerf, envisagée pour réduire les dégâts agricoles et forestiers mais contestée par les défenseurs de l'environnement.

Algues vertes: l'État devra faire plus contre la pollution aux nitrates

Des mesures "insuffisantes" contre les algues vertes, qui prolifèrent depuis des décennies sur le littoral breton : le tribunal administratif de Rennes, saisi par l'association Eau et Rivières de Bretagne, a "enjoint" jeudi au préfet de Bretagne de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates.

Algues vertes: l'État sommé de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates

Des mesures "insuffisantes" contre les algues vertes, qui prolifèrent depuis des décennies sur le littoral breton : le tribunal administratif de Rennes, saisi par l'association Eau et Rivières de Bretagne, a "enjoint" jeudi au préfet de Bretagne de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates.

Le président des Palaos invite Trump à plonger avec lui pour comprendre le changement climatique

Le président des îles Palaos aimerait que Donald Trump vienne plonger avec lui afin qu'il comprenne la "mort lente" causée par le changement climatique, a-t-il déclaré lors d'un entretien à l'AFP mercredi.

Taille du texte: