Pallade Veneta - Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Alberto Fujimori

Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Alberto Fujimori


Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Alberto Fujimori
Pérou: la Cour constitutionnelle ordonne la libération de l'ex-président Alberto Fujimori

La Cour constitutionnelle du Pérou a ordonné jeudi la libération de l'ancien président Alberto Fujimori (1990-2000), condamné en 2009 à 25 ans de prison pour crime contre l'humanité et corruption.

Taille du texte:

La Cour "rétablit les effets de la résolution suprême du 24 décembre 2017 qui a accordé la grâce humanitaire au plaignant, et prévoit sa libération", dans les prochains jours, indique l'organe de justice suprême du pays dans son arrêt consulté par l'AFP.

Les décisions de la Cour constitutionnelle sont sans appel.

La grâce, accordée la veille de Noël 2017 par le président de l'époque Pedro Pablo Kuczynski pour des raisons humanitaires, est ainsi rétablie.

En octobre 2018, la justice avait annulé cette grâce et renvoyé en janvier 2019 M. Fujimori en prison.

"Retourner en prison est une condamnation à mort lente et certaine", avait déclaré à l'époque M. Fujimori, aujourd'hui âgé de 83 ans et qui souffre de nombreux problèmes de santé.

Alberto Fujimori a gouverné le Pérou d'une main de fer (1990-2000) mais face à une opposition croissante il s'était enfui au Japon, d'où sa famille est originaire, en novembre 2000 et avait annoncé renoncer à son mandat par fax.

Après avoir été extradé du Chili en 2007, Alberto Fujimori a été reconnu coupable par la justice péruvienne de crime contre l'humanité pour avoir commandité deux massacres perpétrés par un escadron de la mort en 1991-1992, dans le cadre de la lutte contre la guérilla maoïste du Sentier lumineux.

Jeudi, trois juges ont voté en faveur de sa libération et trois contre, mais la voix du président de la Cour constitutionnelle est prépondérante.

"La règle dit que lorsqu'il y a égalité des voix, le voix du président compte double ou est une voix prépondérante", a expliqué à l'AFP une source judiciaire.

"Ca a été une décision très ouverte, très intense, avec deux positions radicalement différentes" autour de la question de la "raison de santé", a déclaré à la radio RPP un des six magistrats de la Cour, Eloy Espinoza, qu a dit s'être prononcé contre la libération de l'ex-président.

M. Fujimori est le seul détenu de la petite prison de Barbadillo, située dans les casernes de la direction des opérations spéciales de la police dans l'est de Lima, où il est retourné lundi après 11 jours dans une clinique pour soigner des problèmes cardiaques.

Sa famille a demandé à maintes reprises, sans succès, sa remise en liberté pour raisons de santé.

N.Tartaglione--PV

En vedette

Jean-Marie Le Pen doit être inhumé à La Trinité-sur-Mer dans la stricte intimité familiale

Les obsèques de Jean-Marie Le Pen, décédé mardi à l'âge de 96 ans, auront lieu samedi à 14H30 dans sa ville natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), dans la plus stricte intimité familiale, avec un dispositif de sécurité devant "prévenir les éventuels troubles à l'ordre public".

L'Allemagne tente de sécuriser un pétrolier en difficulté en mer Baltique, Berlin accuse Moscou

L'Allemagne s'efforce samedi de sécuriser un pétrolier en difficulté et d'éviter une marée noire en mer Baltique, un navire accusé de faire partie de la "flotte fantôme russe", souvent vétuste, par laquelle Moscou exporte son pétrole malgré les sanctions.

Après la sidération des incendies, la colère gronde autour de Los Angeles

Après avoir été largement réduite en cendres, Altadena est désormais quadrillée par des militaires de la Garde nationale américaine vendredi: mais pour les habitants de cette banlieue de Los Angeles, ces hommes en uniformes arrivent bien trop tard.

Venezuela: Nicolas Maduro investi pour un 3e mandat, "un coup d'Etat" selon l'opposition

"Je le jure" : le président vénézuélien sortant Nicolas Maduro, fort du soutien de l'armée et d'une administration aux ordres, a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans lors d'une cérémonie qualifiée de "coup d'Etat" par son rival Edmundo Gonzalez Urrutia, qui se considère le président élu et a appelé l'armée à "désobéir".

Taille du texte: