Attal promet "32 milliards d'euros supplémentaires" pour la santé
Gabriel Attal a promis samedi "32 milliards d'euros supplémentaires" pour le système de santé dans les "cinq ans à venir", s'engageant sur la poursuite d'un "investissement massif" pour l'hôpital public qu'il a qualifié de "trésor national".
"Parmi tous les problèmes que nous avons à résoudre, (...) l’hôpital est en haut de la pile", a affirmé le Premier ministre, qui a succédé mardi à Elisabeth Borne, après avoir visité avec la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, le centre hospitalier universitaire de Dijon.
"Le prochain budget que mon gouvernement aura à présenter sera un budget historique pour l’hôpital public", a-t-il ajouté, promettant la "poursuite d'un investissement massif pour l'hôpital".
"Je le dis, notre hôpital et nos soignants, c'est un trésor national. On a une chance inouïe en France d'avoir un système de santé solidaire, un hôpital public, des soignants qui se lèvent tous les matins avec cette vocation d'accueillir les Français, de les soigner et de servir leur pays", a-t-il dit.
"On rattrape des décennies de sous-investissement et évidemment qu'il faut plusieurs années pour que ça se ressente jusqu'à l'aide-soignant, au médecin qui est ici, à l'hôpital", a souligné le Premier ministre.
"On va continuer aussi à transformer le financement de notre hôpital" pour qu'il soit "financé de manière plus intelligente", a-t-il ajouté. Il a par ailleurs évoqué "l'enjeu de la coordination avec la (médecine de) ville, évidemment, pour réduire aussi la pression qui pèse sur l'hôpital".
En choisissant les urgences du CHU de Dijon pour sa première sortie sur le terrain, Catherine Vautrin a souligné pour sa part avoir "voulu rendre hommage à celles et ceux qui sont mobilisés pour assurer cet accueil des urgences à tous les âges de la vie".
"Ce qui est intéressant, c’est un accueil pluri-départemental et pluri-régional. C’est important de mettre en avant ces éléments de complémentarité entre urbanité et ruralité", a-t-elle ajouté.
C.Grillo--PV