Premier décès au Brésil d'un patient contaminé par la variole du singe
Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est mort au Brésil, le premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et le sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Un homme "atteint de variole du singe qui était suivi à l'hôpital pour d'autres affections cliniques graves est décédé jeudi", a déclaré le secrétariat à la Santé de l'Etat brésilien de Minas Gerais (sud-est) dans un communiqué.
Le patient, qui selon les médias locaux avait de graves problèmes d'immunité, est décédé à l'hôpital Eduardo de Menezes de Belo Horizonte, la capitale du Minas Gerais.
Selon le ministère de la Santé, le Brésil a recensé près de 1.000 cas de la variole du singe, la plupart dans les Etats de Sao Paulo et Rio de Janeiro, également situés dans le sud-est du pays.
Le premier cas avait été détecté le 10 juin, chez un homme ayant voyagé en Europe.
Les premiers symptômes de la maladie comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle.
Samedi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le plus haut niveau d'alerte, l'Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), pour renforcer la lutte contre la variole du singe.
Selon l'OMS, plus de 18.000 cas de variole du singe ont été détectés dans le monde depuis le début mai en dehors des zones endémiques en Afrique.
La maladie a été signalée dans 78 pays et 70% des cas sont concentrés en Europe et 25% dans les Amériques, a précisé mercredi le directeur de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Environ 10% des cas nécessitent une admission à l'hôpital pour tenter d'atténuer la douleur que connaissent les patients.
R.Zarlengo--PV